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Un tueur s'excuse auprès de la famille de la victime
Publié le 21 août 2002

HUNTSVILLE - Un habitant de Freeport en liberté conditionnelle, qui avait trahit la femme qui lui avait donné une seconde chance dans la vie, en tuant sa fille, s'excuse auprès de la famille et adresse des baisers à sa femme lors de son exécution mardi.

L'injection mortelle vient de mettre fin à 12 ans d'incarcération dans le couloir de la mort de Gary Wayne Etheridge pour l'agression sexuelle et le crime de Christie Chauviere, âgée de 15 ans, le 2 février 1990, dans sa maison à Tamarind Woods près de Richwood.

«A l'attention de la famille de la victime, je suis désolé pour ce qui a été enlevé de votre vie, j'espère que vous trouverez la paix» a dit Etheridge, en regardant dans la pièce où se trouvaient les soeurs de Christie Chauviere, son oncle ainsi que des officiers judiciaires ayant pris part à l'instruction de l'affaire.

Etheridge portant une chemise et un pantalon bleus, avait des aiguilles plantées dans chacun de ses bras et était attaché par les bras et le torse. Sa tête venait d'être fraîchement rasée.

Il a regardé sa femme, qu'il avait rencontré et épousé alors qu'il était dans le couloir de la mort.

«A l'attention de ma chère Claudia, je t'aime, reste forte, continue de construire ta vie et prends soin de toi» a dit Etheridge. «C'est tout».

Les drogues mortelles - du penthotal de sodium, à effet sédatif qui a provoqué son inconscience, du pancuronium bromide (Paluvon) qui ont arrêté son diaphragme et sa respiration et du chlorure de potassium qui ont stoppé les battements de son coeur - ont été administrées à son corps à 18 heures 13.

«Je peux le sentir, ça brûle» a dit Etheridge. «J'ai vraiment la tête qui tourne».

Etheridge s'est mis à respirer profondément, avec une sorte de ronflement, a expulsé de l'air plusieurs fois puis s'est arrêté de bouger. Un docteur a déclaré son décès à 18 heures 22.

Etheridge est le 22ème condamné à être exécuté au Texas cette année. Néanmoins, il n'est que le 3ème condamné à mort du Comté de Brazoria à être exécuté depuis 1976. Le dernier l'avait été en 1992.

Le 2 février 1990, Etheridge était lourdement sous l'emprise de la cocaïne et cherchait un moyen financier pour se procurer de la drogue quand il a cambriolé la maison de son employée, Mme Gail Chauviere. Il a été reconnu coupable d'agression sexuelle et d'agression à coups de couteau sur Christie Chauviere, la laissant morte dans le couloir de sa maison. Mme Gail Chauviere a été poignardée à plus de 30 reprises lors de l'attaque mais a survécu à ses blessures et a témoigné contre Etheridge.

Mme Gail Chauviere est morte il y a quelques années d'une maladie du foie qu'elle avait contractée lors de transfusions sanguines ayant suivies son agression.

Etheridge a reconnu, lors d'une interview la semaine dernière dans le couloir de la mort, qu'il avait «tranché la gorge de Gail et qu'il l'avait poignardé trois ou quatre fois avec un petit couteau de poche». Mais, il déclare que c'est une autre personne, dont il a refusé de communiquer le nom, qui a poignardé Christie.

Des officiers judiciaires ont dit qu'il n'y avait pas de preuve concernant la présence d'un second agresseur. Des témoins oculaires, des empreintes digitales et ADN ainsi que l'aveu accablant d'Etheridge lui-même, ont mis en évidence sa culpabilité, a indiqué le procureur.

Les soeurs de Christie, Cynthia Brecht et Carolyn Barrett, son oncle Richard Chauviere, se sont refusés à tout commentaire après l'exécution.

Lors de précédentes interviews, ils avaient indiqué que l'injection mortelle était trop douce pour Etheridge. «Il s'en va trop facilement» a déclaré Brecht en juin. «C'est comme endormir un chien. Aucune douleur, ni souffrance comparable à ce qu'il a causé».

L'épouse d'Etheridge, une allemande qu'il a rencontré grâce à une correspondance épistolaire mais qu'il n'a jamais vu autrement qu'au travers d'une vitre en plexiglas, était le seul membre de sa famille à assister à son exécution. Egalement à côté d'Etheridge, se tenait un prêtre catholique, portant une croix contre la vitre de la chambre d'exécution.

Etheridge s'est montré très aimable lorsque les officiers de la prison lui parlaient dans sa cellule à l'Unité d'Huntville où sont détenus les personnes que l'on va exécuter, a indiqué Larry Fitzgerald, le porte-parole de la prison.

Il a mangé la plupart du repas qu'il avait commandé, composé de nachos, de frites, d'un cheesburger, de poulet frit et d'un gâteau à la cannelle accompagné de fromage, ketchup et cornichons, rapporte Fitzgerald.

Plus tôt dans la journée du mardi, Etheridge a reçu la visite de son épouse et a parlé au téléphone à son frère Ellis Michael Etheridge, indique Fitzgerald. Ellis Michael Etheridge purge actuellement une peine de 99 ans dans un autre établissement pénitentiaire à Huntsville pour cambriolage d'une maison et pour coups et blessures sur enfant.

Dans sa dernière interview qui a eu lieu la semaine dernière, Etheridge a dit qu'il était prêt à mourir et qu'il serait sauvé.

«Je suis plus qu'impatient d'en finir avec ce corps fatigué, vieux et gros» a déclaré Etheridge. «Ils ne peuvent pas tuer mon âme».

Le corps d'Etheridge sera transporté dans une ville de l'est du Texas, à Van, où doit avoir lieu son incinération, a indiqué Fitzgerald. Son épouse projette d'emmener avec elle, ses cendres en Allemagne lors de son retour.

L'exécution s'est déroulée après que l'avocat d'Etheridge ait reçu l'appel de la Cour suprême des Etats-Unis, refusant de revoir son affaire.

Jim Marcus, qui représentait Etheridge au nom d'une association à but non lucratif de défense du Texas, s'est plaint que les jurés s'étaient montrés incapables de prendre en considération les abus qu'Etheridge avait subi dans son enfance ainsi que son degré d'intoxication lorsqu'ils devaient se prononcer sur un verdict qui offrait la possibilité de prison à vie ou une peine de mort.

Etheridge avait déjà reçu deux dates d'exécution avant cela. Des sursis de dernière minute étaient alors arrivés en 2000 et en juin dernier.

Selon les statistiques de l'établissement pénitentiaire, Etheridge était un condamné qui ne posait pas de problèmes.

Les 12 années qu'il a passées à attendre dans le couloir de la mort se situent un peu au-dessus de la moyenne habituelle qui est de 10,6 ans. Il avait 38 ans, un âge un peu en deçà de la moyenne des condamnés exécutés qui sont statistiquement plus proches des 39 ans.

Mais son crime qui a eu lieu dans le Comté de Brazoria, est qualifié comme l'un des pires que les magistrats aient eu à connaître. Le lieu particulièrement sanglant du crime fait état d'une lutte acharnée.

Mme Gail Chauviere avait tendu la main à Etheridge en l'employant comme ouvrier de maintenance dans les appartements qu'elle gérait à Surfside Beach, après avoir découvert qu'il était en liberté conditionnelle pour avoir poignardé un détenu en prison.

Etheridge venait de purger un peu moins de la moitié d'une condamnation de 10 ans et était en liberté conditionnelle en janvier 1990.

Certaines personnes impliquées dans la mise en application de la loi avaient dit que la mise en liberté d'Etheridge était symptomatique d'une période sombre de la justice au Texas, lorsque certains condamnés étaient libérés rapidement afin de faire de la place dans les prisons pour accueillir les criminels les plus violents.

«C'est pendant une période où notre système de justice criminelle était dans un cercle vicieux» a indiqué Gary Stroud, le chef de police de Sweeny, qui travaillait sur l'affaire pour le compte du service du shérif du Comté de Brazoria et qui était présent lors de l'exécution. «Je ne suis pas certain qu'on ait eu raison de le faire sortir du système».

Mardi, des officiers judiciaires du Comté de Brazoria ont exprimé un soulagement mais pas de joie particulière.

«Les étapes du système de justice, dans ce cas précis, ont été accomplies» a déclaré Charles Wagner, chef adjoint du département du shérif du Comté de Brazoria. «Il n'y a pas à avoir de sentiment de satisfaction mais le sentiment que finalement, tout est terminé».

(source : «The Facts»)


Le tueur d'une jeune fille de 15 ans est exécuté
Publié le 21 août 2002

HUNTSVILLE - Le repentant Gary Wayne Etheridge a été exécuté mardi soir pour l'agression mortelle à coups de couteau sur une jeune fille de 15 ans, ayant eu lieu il y a plus de douze ans alors que le cambrioleur qui était alors en liberté conditionnelle, était sous l'emprise de la drogue.

Dans une brève déclaration finale, il s'est excusé auprès des proches de la victime et a exprimé son amour à son épouse qui le regardait à travers une fenêtre vitrée quelques mètres plus loin.

«Je suis désolé pour ce qui a été enlevé de votre vie» a-t-il dit aux deux soeurs et à l'oncle de la victime, Christie Chauviere. «J'espère que vous trouverez la paix».

Il a regardé son épouse à travers la fenêtre vitrée et lui a dit «reste forte, continue de construire ta vie et prends soin de toi. Je t'aime.».

Alors que les drogues mortelles commençaient à pénétrer à l'intérieur des ses bras ornés de nombreux tatouages, il a ajouté qu'il espérait que «cela apporterait la paix à la famille de la victime et à tout le monde. Je peux le sentir, ça brûle. J'ai vraiment la tête qui tourne»

Puis il a expulsé de l'air à plusieurs reprises avant de s'arrêter de respirer.

Il a été déclaré mort à 18 heures 22, neuf minutes après que les drogues lui aient été administrées.

Etheridge, âgé de 38 ans, avait reconnu avoir blessé à coups de couteau la mère de la jeune fille qui l'avait embauché comme ouvrier de maintenance tout en connaissant son passé judiciaire mais il ne s'est pas déclaré responsable du meurtre de l'adolescente qui a eu lieu le 2 février 1990 dans le Comté de Brazoria.

Etheridge est le 22ème condamné à mort exécuté au Texas cette année et le quatrième de ce mois. L'année dernière, 17 prisonniers ont été exécutés au Texas. Au cours de l'année 2000, 40 personnes avaient été exécutées.

«J'ai passé ma vie à être un criminel» disait Etheridge auparavant dans le couloir de la mort. «J'y étais. J'ai mal agi et je me sens responsable mais je n'ai pas tué cette fille».

La Cour suprême des Etats-Unis a refusé, sans donner de commentaire, d'arrêter le processus d'exécution. Ses avocats avaient évoqué en appels le fait que les précédents avocats étaient incompétents en la matière.

C'est la seconde fois en quelques mois, que l'ancien ouvrier de maintenance se préparait à mourir.

Un jour avant la date prévue de l'exécution d'Etheridge en juin dernier, la Cour d'appel criminelle du Texas avait alors suspendu le processus d'exécution après que ses avocats se soient plaints du juge, peu impartial dans cette affaire, qui avait signé l'arrêt de mort d'Etheridge en disant de lui qu'il s'agissait «d'un tas d'ordures».

Un nouveau juge avait été désigné pour l'affaire et avait établi une date d'exécution pour ce mardi.

Etheridge, qui avait un casier judiciaire rempli de vols et cambriolages, était en liberté conditionnelle depuis environ six semaines après avoir purgé une partie des 10 années de prison auxquelles il avait été condamné pour cambriolage lorsqu'il s'est manifesté au domicile de Gail Chauviere.

Mme Chauviere lui avait proposé cet emploi dans les appartements dont qu'elle avait en gérance près de Surfside, à environ 90 kilomètres au sud de Houston. Etheridge a dit qu'il avait besoin de l'argent «pour combler son manque de drogue» alors qu'il savait que cette femme transportait sur elle un important montant d'argent en liquide provenant de ses locataires.

Mme Chauviere qui opposait de la résistance, s'est fait poignardée. Sa fille a également été agressée et tuée avec un couteau.

«Je ne voulais blesser personne» a déclaré Etheridge. «J'ai blessé et agressé Gail avec un petit couteau de poche».

Etheridge, qui a commencé à prendre de la cocaïne à l'âge de 17 ans a indiqué qu'il était très fortement sous l'emprise de la drogue à ce moment là et que la victime s'est débattue lorsqu'il essayait de la mettre dans une petite pièce.

«Elle m'a donné un coup et ça m'a fait mal» a-t-il dit.

Etheridge avait pris la fuite au volant de la voiture de sa victime. C'est un voisin qui a trouvé Mme Chauviere, grièvement blessée d'au moins une trentaine de coups de couteau et sa fille. L'adolescente avait été ligotée avec un câble téléphonique et mortellement poignardée à plusieurs reprises dans la poitrine. Cette jeune lycéenne avait été également agressée sexuellement à l'aide d'un objet.

Cinq jours plus tard, après avoir abandonné le véhicule à Mobile, Alabama, Etheridge était arrêté alors qu'il faisait de l'auto-stop au sud de Houston. Il a indiqué à la police qu'il avait l'intention de retourner dans le Comté de Brazoria pour se livrer lui-même aux autorités de police. Il s'est excusé auprès de l'officier qui l'a appréhendé pour avoir tué l'adolescente et a donné des aveux écrits dans lesquels il admettait sa culpabilité concernant ce meurtre.

Lors d'une interview donnée dans le couloir de la mort, Etheridge avait accusé une autre personne d'avoir commis ce crime. Lors du procès, cependant, Mme Gail Chauviere l'avait formellement identifié comme son seul agresseur.

(source: «Houston Chronicle»)


Un tueur s'excuse auprès de la famille de la victime
Publié le 21 août 20

HUNTSVILLE - Le repentant Gary Wayne Etheridge a été exécuté mardi soir pour l'agression mortelle à coups de couteau sur une jeune fille de 15 ans, ayant eu lieu en 1990.

Dans une brève déclaration finale, il s'est excusé et a exprimé son amour à son épouse qui le regardait à travers une fenêtre vitrée quelques mètres plus loin. «Je suis désolé pour ce qui a été enlevé de votre vie» a-t-il dit aux deux soeurs et à l'oncle de la victime, Christie Chauviere. «J'espère que vous trouverez la paix».

Etheridge, âgé de 38 ans, était embauché comme ouvrier de maintenance par Mme Gail Chauviere gérante d'appartements près de Surfside, à 90 kilomètres au sud de Houston. Le procureur avait indiqué qu'il avait poignardé Gail Chauviere à plus de 30 reprises, puis qu'il avait ligoté, agressé sexuellement puis mortellement poignardé sa fille. Gail Chauviere a survécu.

Mr Etheridge a dit qu'il était fortement sous l'emprise des drogues à cette époque. Lorsqu'il a été arrêté cinq jours plus tard, il a avoué son crime mais a déclaré ensuite ne pas en être responsable.

Un jour avant la date prévue de l'exécution d'Etheridge en juin dernier, la Cour d'appel criminelle du Texas avait alors suspendu le processus d'exécution après que ses avocats se soient plaints du juge, qui avait signé l'arrêt de mort d'Etheridge en disant de lui, qu'il s'agissait «d'un tas d'ordures». Un nouveau juge avait été désigné pour l'affaire et avait établi une date d'exécution pour mardi.

(source: «The Dallas Morning News»)


Exécution d'un homme pour le meurtre d'une adolescente en 1990
Dans une déclaration finale, il s'est adressé à sa femme et à la famille de la victime
Publié le 21 août 2002

HUNTSVILLE --- Gary Wayne Etheridge, trouvé coupable en 1990 du viol et d'agression mortelle à coups de couteau sur une adolescente de 15 ans originaire du Comté de Brazoria, a été exécuté mardi soir dans la chambre d'exécution de l'unité de «Walls» à Huntsville. Lors d'une brève déclaration finale, Etheridge avait exprimé du remords pour la mort de Christie Chauviere mais n'avait pas avoué son crime.

«A l'attention de la famille de la victime, je suis désolé pour ce qui a été enlevé de votre vie» a-t-il dit aux deux soeurs et à l'oncle de la victime. «J'espère que vous trouverez la paix».

Etheridge s'est ensuite tourné vers son épouse Claudia Etheridge qui avait posé sa main sur la vitre en plexiglas séparant la chambre des témoins de la chambre d'exécution et il lui a souri.

«A ma l'attention de ma chère Claudia, je t'aime» a-t-il dit «reste forte, continue de construire ta vie et prends soin de toi.».

Après avoir indiqué qu'il avait terminé sa déclaration, Etheridge s'est remis à parler.

«J'espère que la famille de la victime ainsi que tous les autres trouveront la paix. C'était tout» a-t-il dit.

Alors que les doses de produits chimiques lui étaient administrées à partir de 18 heures 13, Etheridge, vêtu d'une chemise bleu à l'instar du traditionnel uniforme blanc de la prison, a décrit les sensations qu'il ressentait.

«Je peux le sentir, ça brûle» a-t-il dit. «J'ai vraiment la tête qui tourne».

Il a alors expulsé de l'air de manière visible puis a perdu conscience. Claudia Etheridge a penché sa tête contre le mur à côté d'elle puis s'est mise à pleurer doucement pendant que le processus d'exécution de son mari suivait son cours.

Il a été déclaré mort à 18 heures 22.

Etheridge avait été condamné à mort après avoir été reconnu coupable du meurtre de Christie Chauviere dans la nuit du 2 février 1990. Etheridge qui travaillait pour le compte de la mère de Christie Chauviere, dans un appartement voisin, s'était rendu à son domicile pour voler l'argent que Gail Chauviere avait ramené de son lieu de travail à son domicile, pour qu'il puisse s'acheter de la drogue.

Selon le témoignage de Gail Chauviere lors du procès Etheridge, en rentrant chez elle, elle avait vu la voiture d'Etheridge dans son allée privée et Etheridge était assis sur son canapé. Etheridge lui avait demandé de l'argent, ce que Gail Chauviere aurait accepté de lui donner à condition qu'il ne fasse aucun mal à sa fille. Au lieu de cela, Etheridge a attaqué Gail Chauviere avec un couteau, la poignardant plus de 30 fois avant qu'elle ne perde conscience. Il a ensuite tourné son attention vers Christie Chauviere, qu'il a violé avant de la poignarder jusqu'à ce que mort s'en suive.

Bien que Gail Chauviere ait survécu à l'agression et qu'elle ait pu témoigner lors du procès Etheridge, elle est décédée il y a trois ans d'une maladie du foie qu'elle avait contractée lors d'une transfusion de sang qui avait suivie son agression.

Etheridge a pu s'échapper du lieu du crime en s'enfuyant à Mobile, Alabama avant d'être appréhendé et ramené au Texas. Il a été arrêté, alors qu'il faisait de l'auto-stop, cinq jours après le crime par un officier de police qui n'était pas en service.

Dans ses premiers aveux faits immédiatement après son arrestation, Etheridge avait admis avoir commis le crime de Christie Chauviere.

«Oui, je sais que je suis sous mandat d'arrêt pour le crime d'une adolescente de 15 ans» a-t-il indiqué à l'officier qui l'a emmené en garde à vue. Dans une seconde déclaration le lendemain, Etheridge a dit à nouveau «J'ai tué une fille».

Lors des dernières années, Etheridge a changé son récit, admettant qu'il était présent sur les lieux du crime, qu'il avait prémédité le cambriolage et l'agression de Gail Chauviere. Un site web maintenu par son épouse, une citoyenne allemande qui était devenue sa correspondante après sa condamnation, proclame toujours son innocence.

Lors d'une récente interview, Claudia Etheridge a déclaré au «Brazosport Facts» en échange du paiement de l'information qu'elle allait divulguer, que le frère de son mari, Ellis Michael Etheridge, purgeant actuellement une peine de prison de 99 ans pour coups et blessures sur enfant, était en fait le véritable meurtrier. Jamais auparavant, Etheridge pas plus que son épouse n'avaient réfuté le témoignage de Gail Chauviere qui indiquait qu'Etheridge avait agit seul.

Le corps d'Etheridge doit être transporté à Van, près de Tyler pour y être incinéré. Son épouse doit ramener ses cendres avec elle en Allemagne.

(source: «The Huntsville Item»)


Bien sûr, je ne suis d'accord avec aucun de ces articles de presse. Gary n'a pas tué cette adolescente mais l'article qui m'a le plus dérangée est celui provenant de «The Huntsville Item». Ils m'y accusent d'avoir demandé de l'argent au journal «The Facts» en contre-partie d'une interview mais ils ne mentionnent pas les motifs invoqués. Il y a eu une petite conversation entre le journaliste de «Item» et moi.


De la part de Claudia
Pour publication immédiate en tant que correction

Je suis l'épouse de Gary Etheridge qui a été assassiné par l'Etat du Texas le 20 août et je ne suis pas d'accord sur de nombreux points de votre article.

Encore heureux soit-il que vous ayez écrit que Gary avait exprimé du remords mais qu'il n'avait pas commis le crime parce que la plupart des journaux ont écrit qu'il s'était excusé de quelque chose QU'IL N'AVAIT PAS COMMIS. Etre désolé de quelque chose ne signifie pas que l'on s'excuse ou que l'on avoue tout, comme cela a été écrit dans la plupart des articles. Gary était désolé pour ce qui s'était déroulé 12 ans auparavant parce que c'était son idée d'aller au domicile des Chauviere. Quoi qu'il en soit, il y a différentes choses dans votre article avec lesquelles je suis en désaccord.

Je ne sais pas qui vous a transmis ces informations concernant les témoignages et le crime mais elles sont FAUSSES et je suis fatiguée de lire la même merde toujours et encore. Aucun reporter n'a apparemment pris le temps, ni fait l'effort de lire les minutes du procès parce qu'il y aurait lu de ses propres yeux que les éléments que vous avez récupérés auprès de la prison ou des Cours sont incorrects.

1. Oui, Gary a malheureusement poignardé Gail Chauviere. Un crime qu'il n'a jamais nié mais pour lequel il n'a curieusement jamais été jugé car à Brazoria, on était plus pressé de le condamner à mort pour une chose qu'il n'avait pas commise que de le juger pour ce qu'il avait réellement fait.

2. Non, Gary n'est pas retourné au domicile de Gail après l'avoir poignardée, violée et poignardée Christie Chauviere. Christie Chauviere n'a jamais été violée. Le rapport d'autopsie que vous pouvez lire, apporte la preuve que cette fille n'a jamais été violée de sa vie. Le rapport dit qu'elle était encore vierge et ne mentionne à aucun moment la présence de sperme. Elle avait reçu un coup de couteau dans la zone vaginale tout comme elle en avait reçu sur d'autres parties de son corps mais il n'y avait aucune évidence de viol par un être humain.

3. Gary était sur les lieux du crime et a poignardé Gail avec un petit couteau de poche dans une pièce pendant que son frère Michael attaquait Christie dans une autre pièce avec un couteau beaucoup plus grand. Il y avait trois pièces qui séparaient ces deux endroits et chacune des deux victimes saignait abondamment. Aucune trace de sang n'a été trouvée dans le passage reliant les deux pièces et il est impossible pour un seul homme de poignarder deux femmes au même instant avec deux armes différentes, en allant de l'une à l'autre, sans laisser de trace de sang entre elles. Je ne suis pas une professionnelle des enquêtes mais selon moi, cette preuve unique suffisait à démontrer que Gary n'était pas seul. Même les photographies du lieu du crime montrent que les victimes ont été découvertes dans deux pièces très distantes l'une de l'autre. Gary ne savait même pas que Christie était morte quand il a quitté la maison, parce que cela s'était passé dans une pièce différente. Je ne comprendrais jamais de ma vie comment un procureur a pu convaincre un jury que les deux agressions avaient eu lieu dans la même pièce alors que ce jury pouvait voir de ses propres yeux que les photos prises sur les lieux du crime montraient quelque chose de différent. Comment pouvez-vous croire sur parole davantage quelqu'un qui n'était pas présent sur les lieux du crime que les photos elles-mêmes ? Et quel tueur aurait pu passer d'une victime à l'autre dans la même pièce (si l'on considère que tout soit arrivé dans la même pièce) en changeant d'arme pour chaque agression ?

4. Non, Gary n'a fait aucun aveu à Paul Day, l'officier de l'équipe de la SWAT qui l'a arrêté. Vous avez écrit vous-même que Gary avait dit «Oui, je sais, je suis appréhendé pour avoir tué cette adolescente de 15 ans». Il ne s'agit pas du tout d'un aveu. On a demandé à Gary s'il savait pourquoi on l'arrêtait et il a simplement répondu «Oui, je sais, je suis arrêté pour le crime de cette adolescente de 15 ans», est-ce que cela m'en rend également coupable?

5. Oui, Gary a d'abord signé des aveux écrits mais c'est ainsi.. (et il ne s'agit pas d'une nouvelle procédure, nous savons tous que de telles choses arrivent). Gary a d'abord signé des aveux parce qu'il avait été battu par des officiers de police et parce qu'un accord avait été conclu une fois que ces aveux seraient signés, qu'ils relâcheraient de prison sa femme de l'époque, Teresa, et ramèneraient son enfant à la maison (son bébé Brittany était en garde à vue et puisque Gary a toujours été un bon père, il a préféré signer ces aveux parce qu'il voulait que sa femme et l'enfant soient en sécurité à la maison plutôt qu'en prison et en garde à vue).

6. Oui, j'ai dit au journal «The Facts», que le frère de Gary, Ellis Michael Etheridge, était le meurtrier de Christie et c'est ce que Gary a essayé d'expliquer aux Cours, aux juges et avocats depuis 1996, qu'un simple test d'ADN analysant une goutte de sang trouvée sur les chemises des victimes le prouverait aujourd'hui encore. Ce n'est pas moi qui ai eu l'idée de soudainement accuser Michael quelques semaines ou mois avant l'exécution de Gary. Gary avait essayé de dire la vérité des années auparavant, mais personne ne l'a jamais écouté. Le Texas est mondialement connu pour tuer plus facilement un homme innocent que de reconnaître qu'il y a eu erreur sur l'accusé lors du procès et qu'ils se sont trompés.

7. Michael ne purge pas une peine à perpétuité pour «coups et blessures sur enfant» mais pour avoir tué son propre bébé le 15 septembre 1992, un an et demi après avoir tué Christie Chauviere.

8. Entre temps, j'ai parlé à des amis d'enfance de Gary qui connaissaient Michael tellement bien qu'ils m'ont dit que Michael avait toujours été celui qui était connu pour être violent. Par exemple, avant que tout cela n'ait lieu, il avait déjà été condamné pour agression sexuelle sur un garçon de 13 ans. Vous comprenez maintenant ? Michael était violent, avait déjà agressé un adolescent sexuellement et a ensuite tué son propre enfant. Certes, Gary n'était pas un saint, il était un petit délinquant mais Gary n'avait purgé des peines de prison que pour des cambriolages, des excès de vitesse et un vol de voiture. A ma connaissance, il ne s'agit pas de crimes très violents et un type aussi peu violent serait brutalement accusé de viol et d'agression mortelle sur une adolescente ? Tout cela n'est pas très plausible.

9. Cela étant dit, Michael m'a écrit une lettre quand il a su que Gary avait une date d'exécution, me disant qu'il était inquiet, qu'il avait peur que Gary ne l'accuse dans sa dernière déclaration et que cela puisse nuire à sa liberté conditionnelle. Je veux dire... que si Michael n'avait pas été le meurtrier... si j'avais été à sa place, n'étant pas le meurtrier de Christie Chauviere... je serais assis bien tranquillement dans ma cellule et je ne me ferais aucun souci pour ce que mon frère pourrait déclarer au moment où il serait autorisé à prononcer ses dernières paroles. Ce n'est que si l'on est le meurtrier qu'on vraiment du souci à se faire.

10. Ceci dit, son frère Michael était tellement inquiet qu'il avait déjà téléphoné à Gary dans l'unité où il était détenu en prévision de son exécution. Quand j'ai demandé à Gary ce que Michael lui voulait au juste, Gary m'a répondu «Je n'en ai aucune idée mais il me semble qu'il était très inquiet pour sa mise en liberté conditionnelle».

11. En ce qui concerne la compensation financière, je l'ai effectivement demandée au journal «The Facts» en échange d'informations. Tout d'abord, je suis très surprise que «The Facts» ait transmis de tels renseignements aux autres médias. Quoi qu'il en soit, cela est exact et vous pouvez en faire part dans votre article, si vous pensez que cela a un intérêt pour vos lecteurs mais j'aurais préféré que vous fassiez état de l'information dans sa totalité. Je n'ai jamais eu l'intention de vendre mon histoire, pas plus que celle de Gary, ni de vendre des informations concernant Michael. Je travaille moi-même pour le plus grand et le plus populaire quotidien ici à Munich et en Allemagne, il est commun et habituel que nous ayons à verser de l'argent en échange d'informations particulières ou pour des interviews. C'est pourquoi, à mes yeux, ma demande n'était pas hors contexte car j'ai mentionné à Yvonne Mintz que je ne demandais pas de l'argent pour «m'enrichir» grâce à cette histoire. Je lui ai fait cette demande car à l'époque j'étais sans emploi et aussi parce que je ne savais pas comment payer toutes les dépenses auxquelles je devais faire face pour me rendre au Texas afin être auprès de Gary. La seule raison pour laquelle j'ai demandé de l'argent au journal «The Facts» est parce que je ne savais plus par quel moyen payer mon billet d'avion, une voiture de location et une chambre de motel mais heureusement des amis de Gary et mes propres amis m'ont fait parvenir de l'argent et ainsi j'ai pu être aux côtés de Gary les derniers jours, ce qui était extrêmement important pour nous deux. De la manière dont vous avez écrit votre article, je demandais de l'argent en contre-partie d'informations, mais cela donne l'impression que je voulais m'enrichir sur le compte de la situation désespérée dans laquelle Gary se trouvait, ce qui est faux. Point final.

12. Comme je l'ai déjà dit, je n'ai aucune idée comment vous avez pu vous procurer cette information mais je vous suggère de lire les minutes du procès de Gary dans lesquelles vous ne trouverez pas un seul élément mis sur Internet qui soit inexact. Gail Chauviere n'a jamais témoigné que Gary avait agit seul. Mme Chauviere n'a pas parlé à proprement dit du crime, elle s'est contenté de répondre aux questions qui lui étaient posées et on ne lui a jamais demandé s'il y avait une seconde personne qui était présente sur les lieux du crime. Je me demande pourquoi ? Aurait-elle dit que Gary n'était pas seul ? Les questions qui ont été posées à Mme Chauviere étaient les suivantes : «Est-ce que Gary vous a volé ?» et elle a répondu «Oui». La deuxième question était «Est-ce que Gary vous a poignardé ?» et elle a répondu «Oui». La troisième question était «Avez-vous vu à un moment donné Gary touchant ou poignardant Christie ?» et Mme Gail Chauviere a répondu «NON !».

Gary m'avait dit depuis le début, dès sa première lettre, qu'il était sur le lieu du crime avec son frère Michael et qu'au début il voulait le protéger parce qu'il avait le sentiment que de sa faute, Christie avait été tuée.

Gary était tellement désolé pour tout ce qui s'était produit parce qu'il s'agissait de sa propre idée d'aller au domicile des Chauviere. Il avait toujours voulu être un modèle pour son jeune frère (de 7 ans son cadet) et en protégeant Michael il a voulu prendre la responsabilité de ce qui s'était passé.

Maintenant que Gary est mort, je retrouve un morceau de papier dans ses affaires personnelles... Gary m'avait souvent dit combien la Cour l'avait dupé du début à la fin et c'est tellement vrai. Il y a un formulaire, signé par Gary Stroud (enquêteur et témoin oculaire du meurtre commis par Gary) le 2 février 1990 (le jour où le crime a eu lieu). Ils ont trouvé la voiture de Gary dans l'allée privée de Gail Chauviere et c'est l'unique raison pour laquelle ils étaient à sa recherche mais ils n'ont attrapé Gary que le 7 février 1990 (cinq jours plus tard !!!). Je veux dire par là... il était à ce point là encore possible que quelqu'un ait volé la voiture de Gary et que Gary ne soit pas présent du tout sur les lieux du crime. Ils ne savaient rien de lui à ce moment là, ils ignoraient tout jusqu'à ce qu'ils lui parlent et le formulaire en date du 2 février 1990 dit «...que Gary Etheridge a tué de manière préméditée Christie Chauviere en la poignardant à coups de couteau...». Bon Dieu, qu'est-ce que ça veut dire ? Ils n'ont pas encore parlé avec Gary mais ils ont dit immédiatement qu'il avait tué l'adolescente de «manière préméditée». Il l'ont dupé dès le début et c'est vraiment malheureux que des gens pensent encore que Gary a reçu un procès équitable.

Et voici ce que Mr Greg Donnell, un des avocats de la défense de Gary a signé le 11 novembre 1998 lors du procès : «Dès le début, Gary a insisté sur le fait qu'il n'avait pas tué Christie Chauviere. Il nous a donné le nom d'une autre personne mais je crois que c'était un nom fictif pour couvrir la véritable personne qui se cachait sous ce nom. Je crois que Gary a essayé de protéger quelqu'un mais je ne sais pas de qui il s'agit. Gary ne nous a jamais dit que celui qui avait tué Christie Chauviere était son frère Michael Etheridge. Je crois, à présent, que quelqu'un d'autre était impliqué en raison des preuves de résistance physique qui étaient telles que cela nécessitait la présence d'une seconde personne pour se débattre ainsi avec les deux victimes ; les lieux où les victimes ont été découvertes étaient si distants l'un de l'autre qu'il est très improbable qu'une seule personne ait pu être présente ; et un voisin des Chauviere qui a témoigné plus tard lors du procès avait indiqué à la police que le conducteur de la voiture garée au domicile des Chauviere, avait les cheveux blonds. Gary n'était pas blond au moment des faits mais son frère l'était.»

C'est vraiment regrettable que le jury n'ait jamais entendu que «désormais et pour toujours», l'avocat de la défense était persuadé que Gary n'était pas seul sur les lieux du crime. Cela ne me rendra pas mon Gary mais j'espère qu'un jour, le monde saura que Gary Etheridge n'a pas tué et n'a jamais touché le corps de cette adolescente, Christie Chauviere. Gary était en paix avec le Seigneur et Gary savait qu'il serait sauvé des mains du Seigneur, mais eux, le seront-ils ? Tous ces gens qui ont prononcé la condamnation à mort de Gary ? Et en particulier, ce juge qui haïssait tant Gary depuis son enfance. Le procureur, les avocats de la défense, tous les juges de la Cour d'appel criminelle et la Cour suprême qui n'ont pas voulu revoir le cas de Gary, les membres du Comité de Grâce et le Gouverneur qui ont décidé que Gary devait mourir, comme cela… mais qui ne se sont jamais vraiment penchés sur son cas. Est-ce qu'un homme reçoit un procès équitable alors qu'à Brazoria, on a déjà décidé que Gary avait tué de manière «préméditée» cette jeune fille et ce, avant de l'avoir arrêté et interrogé ? Il n'y a pas de justice dans votre pays et j'espère que toutes les personnes qui ont été impliquées dans la mort de Gary recevront elles aussi, un jour ou l'autre, la peine de mort. Ce jour là, ils devront se justifier devant le Seigneur de leurs actions cruelles et insensées. Oui, Gary était un petit délinquant mais pas un seul de ses crimes ne méritait une condamnation à mort. Oui, je sais qu'il a fait de nombreuses erreurs dans sa vie, qu'il a pris beaucoup de mauvaises décisions mais s'il l'a fait, c'est parce c'était un enfant désespéré et dévasté. Il avait eu une enfance épouvantable mais le jury n'a jamais écouté un seul mot de la terrible enfance de Gary. Ils n'ont pris en compte aucune circonstance atténuante, tout ce qui leur a été dit était que Gary avait déjà été impliqué dans des affaires criminelles auparavant.

Gary n'aurait pas pris de drogues s'il avait été heureux dans sa vie. Il a agit ainsi pour combler un vide et parce qu'on ne lui a jamais appris à résoudre un problème. Quand il était en prison, Gary est devenu enfin l'homme bon qu'il voulait toujours être, mais personne avant cela ne lui avait donné la chance d'être l'homme bon qu'il aspirait à devenir. Gary n'était pas un mauvais garçon, simplement il n'a jamais eu personne qui croit en lui. Par la suite, il a été traité comme une «ordure» pendant des années par sa famille, son ex-femme et ses amis, alors il s'est comporté «en ordure» et a commis de petits crimes. La seul raison pourquoi Gary est devenu un petit délinquant est que personne ne croyait en lui et qu'on ne lui a jamais appris comment mener une vie normale. Gary a eu une vie éprouvante et c'est malheureux qu'il n'ait jamais reçu aucune aide de quiconque et que votre Etat, votre pays lui permette de terminer sa vie de manière si tragique. Mais comme Gary l'a dit lors d'une récente interview... ils peuvent tuer mon corps mais pas mon esprit. Je sais que Gary repose maintenant en paix et qu'il est arrivé au Ciel, ce qui veut signifie au paradis car c'est exactement ce qu'il mérite. Gary était beaucoup plus bon qu'eux car il avait un coeur en or. Oui, il a été de l'autre côté des barreaux pendant de nombreuses années mais il était un homme bien meilleur que la plupart de ceux qui l'avaient mis en prison et qui ne lui ont jamais donné la chance de se racheter, de se réhabiliter. Les personnes qui ont participé à la condamnation à mort de Gary ? Elles ne sont pas en paix et avec ce crime sans aucun sens, rien n'est résolu. Je n'ai pas résolu le problème. Comment le pourrais-je ? Si le crime de Gary avait un sens alors toute la force de police de Brazoria serait sans emploi maintenant, parce qu'aucun crime n'arrivera plus jamais. Est-ce que cela va ramener en vie la victime ? Pas à ma connaissance. Je n'ai pas entendu dire que Christie était revenue et vivait maintenant sereinement avec sa famille. Elle n'était pas ressuscitée au moment où Gary a payé de sa propre vie pour un crime qu'il n'a pas commis. Et la famille de la victime ? Gary espérait que la famille de la victime trouverait enfin la paix, bien qu'il n'ait pas tué cette jeune fille mais j'espère que non. Je sais qu'une vie leur a été enlevée mais quelle sorte de personnes seraient-ils si l'exécution sans aucun sens de mon Gary les réconfortait. J'espère qu'ils sont mieux que cela. Comment peuvent-ils être contents et heureux maintenant, qu'une autre vie a été prise, qu'une autre mère pleure son chagrin et que deux petites filles innocentes (de 12 et 13 ans) devront grandir sans leur père ? Comment peuvent-ils trouver quelque chose qui ressemble à de la «paix» ? Que signifie exactement cette «paix» ? La mort de Gary ne ramènera pas la victime, alors comment leur est-il possible de soulager leur peine ? Je crains que tôt ou tard, la famille de la victime ne se rende compte que rien n'a changé dans leur vie... que la «paix» n'existe pas parce que leur être aimé leur manque toujours terriblement.

Bien à vous,
Claudia Etheridge


De la part du journal «Huntsville Item»

Mme Etheridge

Je suis désolé que vous ayez réagit de cette façon suite à notre article en date du 21 août. Cependant, il me semble que les preuves retenues contre Mr Etheridge étaient plus que suffisantes pour justifier sa condamnation. Je vous prie de m'en excuser si ce n'est pas le sentiment que vous partagez.

Sachez pour votre gouverne, qu'aucun journaliste américain possédant une once d'intégrité ne paierait pour des interviews. Dans l'esprit de Mlle Mintz et de ceux qui ont entendu votre demande, cela a été perçu comme une demande ayant un caractère de corruption et dénué de sentiment venant de votre part. Nous aurions pu penser que vous auriez fait passer les intérêts de votre mari, que vous jurez d'aimer, avant les vôtres. Si vous n'aviez pas fait une telle demande, sans doute aurions-nous davantage montré de sympathie pour le cas de Mr Etheridge.

Le «Huntsville Item» s'en tiendra donc à son propre récit.
Mark Passwaters


De la part de Claudia

Demander une compensation financière (ce qui est une procédure commune en Allemagne), même lorsque celle-ci est justifiée par le prix d'un voyage, ne me semble pas à mes propres yeux, être une forme de «corruption». C'est une très lourde accusation que vous faîte là, et croyez-moi, je ne suis pas une femme naïve. Je suis toujours en contact avec la quotidien pour lequel j'ai travaillé et eux sont en contact avec des avocats américains et je ne vous permettrais jamais, ni à vous, ni à d'autres, de m'accuser de vous avoir demandé un «dessous de table». Mes motifs ont toujours été honnêtes et sincères et mon unique but était d'être présente aux côtés de Gary, ce que je n'ai cessé de faire ces deux dernières années.

Je ne peux pas croire qu'en tant que journaliste vous montriez si peu de considération et ressentiez que «les preuves retenues contre Mr Etheridge étaient plus que suffisantes pour justifier sa condamnation». De quel genre de preuves s'agit-il ? Il n'y avait aucune preuve contre Gary ! Aucun test ADN, aucune empreinte digitale, pas plus que le témoignage de Gail Chauviere disant qu'il était son unique agresseur sur les lieux du crime. Rien du tout et si vous croyez davantage ce que vous avez «entendu» concernant le cas judiciaire de Gary dans la rue, je serais ravie de vous adresser les copies du rapport d'autopsie ainsi que les minutes du procès de Gary pour que vous puissiez lire de vos propres yeux qu'il n'y avait aucune preuve contre lui. Votre pays me rend vraiment malade. Comment est-il possible que des personnes soit-disant intelligentes comme le sont les journalistes je présume, préfèrent fermer les yeux devant la vérité et les faits. Vous faîtes part d'un nouveau meurtre, d'une nouvelle exécution, d'une nouvelle condamnation à mort chaque semaine. Cela n'a rien de nouveau et ne mérite aucun talent particulier pour faire ce type de travail, parce que toutes les histoires se ressemblent. Ce doit être un travail terriblement ennuyeux que vous faîtes décrire toujours la même procédure, encore et encore. Si vous preniez votre travail plus à coeur et si vous montriez un réel intérêt dans la vérité et la justice, alors ce serait un véritable challenge pour vous de démontrer la vérité dans le cas concernant le crime de Gary. Mais vous êtes beaucoup trop paresseux pour cela. Vous préférez qu'un homme innocent soit tué plutôt que de vous «bouger les fesses» et de démontrer comment des hommes innocents et pauvres ont été trahis par la justice. Votre nation n'est qu'un tas de personnes lâches mais comme je l'ai déjà dit, vous aussi, devrez un jour, tôt ou tard, faire face à Dieu et prendre la responsabilité des actions que vous avez commises.

J'ai vraiment beaucoup ri lorsque j'ai reçu votre réponse. Sans doute, l'absence d'une telle demande, vous aurait permis de montrer davantage de sympathie pour le cas de Mr Etheridge ? Vous êtes complètement cinglés de me sortir de telles énormités ou quoi ? Des gens comme vous s'étaient déjà forgés une opinion sur le «cas de Mr Etheridge» bien avant que je ne fasse mon apparition et afin que vous me compreniez mieux, je serais heureuse de vous renouveler ma demande parce que j'y tiens. Lorsque j'en ai fait la demande à Mme Mintz, c'est parce qu'il s'agit d'une procédure courante en Allemagne et j'ai expliqué que je ne voulais pas m'enrichir sur le dos de Gary par le biais de son affaire judiciaire, c'était simplement parce que j'avais besoin de faire des allers et retours en avion, que j'étais sans emploi à ce moment là et que je ne savais plus comment financer mes dépenses de voyage. Cela ne peut en aucun cas être assimilé à de la «corruption» ou «un mouvement dénué de sentiments» ou un «acte effroyable venant de ma part». C'est très impertinent de votre part de dire que tout ce que j'ai fait pour Gary était «un acte effroyable venant de ma part» parce que je n'ai jamais rien fait qui puisse lui nuire, ou quoi que ce soit sans son consentement.

Ceci dit, étant donné qu'aucun média n'était présent le jour de la célébration de notre mariage, je me demande comment vous pouvez imaginer que j'ai trahi Gary... si j'ai juré de l'aimer, de l'honorer et de le chérir, cela ne regarde que nous et je n'ai jamais rien fait qui puisse blesser Gary, ni le désappointer, et si vous, à présent que Gary a été tué sans pitié, essayez maintenant de me dire que vous auriez montré davantage de sympathie pour le cas de Gary sans ma demande de compensation financière, vous savez au fond de vous-même qu'il s'agit d'un mensonge car personne n'a jamais ressenti d'autre sentiment qu'un sentiment de haine envers Gary, que j'ai été présente ou non dans ce panorama.

Sincèrement,
Claudia Etheridge

PS Mr Passwaters, même si cela vous paraît stupide «peut-être que l'absence d'une telle demande vous aurait permis de montrer davantage de sympathie dans le cas de Mr Etheridge» serait proche de la vérité... étant donné que vous tenez compte de ce qu'une personne a fait (moi) contre une autre personne (Gary).


De la part du journal «Huntsville Item»
Mme Schweiger-Etheridge :

Je suppose que vous interprétez très librement ce que j'ai écrit. Si c'est vous qui décidez d'interpréter à votre manière ce que j'ai écrit, allons-y. Je n'ai aucune envie de me fâcher sur ce point avec vous. Je connais des personnes qui ont ressenti que votre demande d'argent était quelque chose d'écoeurant et de pitoyable. Si cela vous cause un problème, je vous suggère d'en parler avec eux. J'ai fait part de votre demande financière dans mon récit journalistique mais cela n'a absolument aucun impact sur la manière dont j'ai traité l'histoire de Mr Etheridge. Je souhaite à présent mettre un terme à notre communication.


De la part de Claudia

Si vous voulez mettre un terme à notre communication, alors ne me répondez plus mais vous ne changerez jamais d'opinion, étant donné que vous «auriez montré davantage de sympathie pour le cas de Gary» si je n'avais pas demandé de l'argent en échange ou «si cela n'avait aucun impact». Quoi qu'il en soit, je me fiche pas mal des gens qui ne me connaissent pas, pas plus que des raisons pour lesquelles ces personnes pensent que ma demande financière était écoeurante et pitoyable. En ce qui concerne la peine de mort et un Etat qui condamne à MORT, c'est très amusant que vous ayez le sentiment que ma demande financière avait un caractère «écoeurant» et «pitoyable», au lieu d'avoir le sentiment de tuer un être humain en parfaite santé. Est-ce que quelqu'un vous a brisé le coeur dès votre naissance ou bien comment est-ce possible que des gens comme vous n'ait aucun coeur ni âme ? Heureusement, Gary, lui, appréciait tout ce que j'ai fait pour lui tout au long de sa vie et n'a jamais imaginé que quoi j'ai fait ait pu être «écoeurant» ou «pitoyable». Gary me connaissait bien mieux que cela et heureusement je le connaissais aussi bien mieux que des personnes horribles comme vous, qui n'ont jamais fait l'effort de se donner la peine de le connaître et c'est pour cela qu'il était bien meilleur que vous, car il était humain et il avait un coeur. (Avec ceci, notez que je joins un courrier électronique en provenance du CCADP dans lequel cette association me dit qu'elle a déjà perçu un montant financier payé par des journalistes en échange d'une interview - donner de l'argent en contre-partie d'une information ou d'une interview est apparemment une procédure usuelle aussi aux Etats-Unis).


De la part du journal «Huntsville Item»

Madame,

Si vous êtes incapable de garder pour vous une communication personnelle privée, vous jetez simplement de l'huile sur le feu pour ceux qui avaient cru que vous êtes une opportuniste politique ayant abusé d'un homme dans le besoin dans une situation désespérée, en tirant à vous tous les avantages d'une telle situation.

Je n'avais sincèrement aucune opinion sur la question avant que vous ne commenciez à me harceler. Maintenant, j'en ai une.

Nous ne travaillons pas dans l'esprit «d'avoir des états d'âme». Nous travaillons dans le but de transmettre de l'information. Je suis sincèrement désolé que vous ne sachiez pas faire la différence entre les deux.


De la part de Claudia

Je ne savais pas que notre conversation était «privée», alors que vous êtes journaliste et que vous avez écrit un article sur moi en mentionnant même mon nom, chose pour laquelle je ne vous ai pas donné mon accord mais ne vous inquiétez pas, mes avocats américains sont déjà en train de chercher si vous étiez dans le droit de publier mon nom alors que je n'ai pas le statut de «VIP», mais que je suis une personne privée.

Quand j'ai du temps de libre, j'essaie de trouver quelle partie de la triste vie, de la situation horrible dans laquelle se trouvait Gary jusqu'au moment de son exécution dont j'ai «pu tirer avantage» alors que j'ai perdu mon cher Gary, alors que je ne sais toujours pas comment vivre sans lui, alors que mon coeur est brisé et que je suis financièrement ruinée à présent, alors à ce moment précis je ne vois pas exactement de quel avantage il s'agit, oh ! j'ignorais que vous étiez capable de laisser votre âme et votre coeur devant la porte de votre bureau. Croyez-moi, je sais faire la différence entre les choses, bien plus que vous ne pouvez l'imaginer.

 
   
 
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